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“Cancel culture”, “wokisme”, “communautarisme” : Cazeneuve fustige “une grande partie de la gauche”

A l’occasion d’un entretien accordé au média Le Droit de vivre, publié jeudi 30 décembre, l’ex-ministre de l’Intérieur a estimé qu’“un parti politique [n’avait] pas à parler à des segments de la société, mais à la Nation tout entière”.

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Bernard Cazeneuve l’affirme : « Une grande partie de la gauche s’est égarée » dans un « communautarisme » qui met en péril « la laïcité et l’unité de la République ». L’ex-ministre de l’Intérieur a tenu ces propos à l’occasion d’un entretien accordé au média Le Droit de vivre et publié jeudi 30 décembre. Il a par ailleurs estimé qu’« un parti politique [n’avait] pas à parler à des segments de la société, mais à la Nation tout entière ». Interrogé au sujet de la capacité qu’a la gauche de triompher des populismes, celui qui est toujours encarté au Parti socialiste (PS) a estimé qu’elle n’y parviendrait qu’à la seule condition de rompre « nettement avec la ligne de la cancel culture, du wokisme [et] de la complaisance à l’égard du communautarisme, qui gangrènent certaines mouvances ».

« La négation même de la pensée républicaine »

Lorsqu’il soutient qu’une « grande partie de la gauche s’est égarée » auprès du Droit de vivre, Bernard Cazeneuve fait notamment allusion à la manifestation « contre l’islamophobie » qui s’était tenue à Paris – en novembre 2019 – et à laquelle avaient participé un certain nombre de responsables de la gauche ; principalement des Insoumis, des écologistes et des membres de l’extrême gauche. Mais il s’en prend également, sans toutefois la nommer, à l’ex-candidate du PS pour les régionales 2021 en Île-de-France, Audrey Pulvar. Cette dernière avait jugé souhaitable qu’un « blanc se taise » à l’occasion de réunions sur la discrimination raciale. Sur ce point, l’ex-ministre de l’Intérieur a dénoncé « la négation même de la pensée républicaine et de l’universalisme qu’elle porte comme une espérance ».

« On court désespérément derrière des minorités »

Ensuite, toujours auprès de nos confrères, Bernard Cazeneuve a raillé le think tank Terra Nova qui, en vue de l’élection présidentielle de 2012, avait conseillé au PS de s’adresser aux « minorités comme autant de catégories de référence ». Et l’homme politique d’ajouter peu après, pour étayer son point de vue sur la question : « On court désespérément derrière des minorités, comme après autant de clientèles, en cherchant à tout prix à les séduire, avec la préoccupation d’un bénéfice électoral à court terme. »

Celui qui a été autrefois pressenti pour candidater à l’élection présidentielle a également livré sa vision d’une possible « union » à gauche, actuellement poussée par Anne Hidalgo, candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2022, ainsi que l’ex-ministre Christiane Taubira, qui « envisage » une candidature. « S’il n’y a pas de force, il ne peut pas y avoir d’union, a conclu Bernard Cazeneuve dans les colonnes du Droit de vivre. Lorsque tout est faiblesse, l’addition de particules insignifiantes aboutit inéluctablement à soustraire à de petits scores électoraux des scores plus petits encore. »

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