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Toulouse : « Expulsable, mais pas expulsé ! » l’homme qui a armé Mohammed Merah condamné à trois mois de prison ferme pour non-respect de son assignation à résidence

D’après France 3 Occitanie, Fettah Malki, qui avait armé le terroriste islamiste Mohammed Merah, est de retour derrière les barreaux pour trois mois depuis le lundi 22 novembre. Il n’a pas respecté son assignation à résidence.

Image d'illustration

Sitôt libre, et presque sitôt derrière les barreaux. Retour à la case prison, lundi 22 novembre, pour le complice du terroriste islamiste Mohammed Merah, Fettah Malki, accusé, d’après France 3 Occitanie, d’avoir violé son assignation à résidence. Cette assignation lui était imposée depuis sa sortie de détention fin août dernier à l’issue de sa peine. Il avait été condamné à dix ans d’emprisonnement pour avoir fourni des armes à Mohammed Merah lors des attentats de Toulouse et Montauban en mars 2012.. Devant normalement résider chez sa mère, il avait demandé à pouvoir s’installer chez sa compagne, ce qui lui avait été refusé. Le 17 novembre, il a été interpellé chez celle-ci, n’ayant manifestement donc pas respecté ses obligations.

Expulsable, mais pas expulsé

Condamné à trois mois de prison ferme, Fettah Malki est reparti à la prison de Seysses, près de Toulouse, ou il avait déjà été incarcéré pour purger sa précédente peine, un aménagement lui ayant été refusé. En réalité, Fettah Malki ne devrait plus se trouver en France. En effet, la justice avait assorti sa première condamnation pour complicité de terrorisme d’une peine de dix ans de prison (il n’en a effectué que huit) avec une expulsion vers l’Algérie, son pays d’origine. Pays dont il est ressortissant, en plus de sa nationalité française. Problème : l’Algérie a catégoriquement refusé son extradition, rendant par la même occasion son expulsion par la France impossible. Seule une déchéance de nationalité française obligerait, selon le droit international, l’Algérie à reprendre celui qui ne serait alors plus qu’algérien.

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