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Facebook va mettre fin à l'une de ses fonctions contestées

Facebook a annoncé sa décision de renoncer à la technologie de reconnaissance faciale qui permet, depuis 2010, d'identifier les personnes présentes sur des photos ou des vidéos postées sur le réseau social.

Image d'illustration

Par : AFP

Le réseau social Facebook, qui traverse une de ses pires crises de réputation, se passera de la reconnaissance faciale, une technologie qui permet, depuis 2010, d'identifier les personnes présentes sur des photos ou des vidéos postées sur le réseau social.

"Ce changement va représenter une des plus importantes évolutions en matière d'usage de la reconnaissance faciale dans l'histoire de cette technologie", a noté Jérôme Pesenti, le vice-président de la société, chargé de l'intelligence artificielle.

"Plus d'un tiers des utilisateurs quotidiens de Facebook ont activé la reconnaissance faciale et peuvent être reconnus", a-t-il précisé.

Outre l'arrêt de la reconnaissance faciale active, le réseau social va supprimer les données d'identification numérique accumulées sur plus d'un milliard d'utilisateurs. Cette décision inattendue signifie que certains outils populaires du réseau ne fonctionneront plus: quand un utilisateur publiera une photo, l'algorithme ne devinera plus les noms des personnes présentes dessus, par exemple.

Réduire la reconnaissance faciale à "un nombre de cas limité"

Cette technologie d'intelligence artificielle suscite de "nombreuses inquiétudes", d'autant que les autorités n'ont pas encore fourni de "règles claires" sur son usage, a souligné Jérôme Pesenti.

"Étant donné l'incertitude actuelle, nous pensons que limiter l'utilisation de la reconnaissance faciale à un nombre de cas limité est approprié."

En février 2021, un juge fédéral de l'Illinois avait approuvé un accord amiable entre Facebook et des particuliers qui accusaient la plateforme d'avoir utilisé des données liées à la reconnaissance faciale sans leur consentement. Le groupe s'était alors engagé à leur verser 650 millions de dollars de dommages et intérêts.

Facebook fait actuellement face à des vagues d'accusations liées à la fuite de documents internes exfiltrés par une lanceuse d'alerte. L'informaticienne Frances Haugen a assuré, devant le Congrès américain, le Parlement européen ou encore les participants du Web Summit à Lisbonne, que le réseau social faisait passer ses profits avant la sécurité des utilisateurs.

Le géant des technologies s'en défend en mettant en avant ses investissements dans la sécurité, la modération des contenus ou encore les recherches pour évaluer les problèmes liés aux mauvaises utilisations de ses services (radicalisation politique, désinformation, trafics illégaux, harcèlement en ligne, etc). La semaine dernière, Facebook s'est même trouvé un nouveau nom. La maison mère des différentes plateformes (Instagram, WhatsApp...) s'appelle désormais Meta, en référence au métavers, cet univers parallèle ancré dans la réalité virtuelle que l'entreprise veut participer à construire.

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