Dénonçant les conditions de travail des plateformes de livraison, ils créent « les Coursiers brestois », une démarche militante “100% locale”, sans bruit ni pollution

Usés par la dégradation de leurs conditions de travail, quatre livreurs à vélo de Brest (Finistère) se sont pris à rêver d’un autre modèle, à rebours de l’ubérisation. Leur coopérative, Les Coursiers brestois, sera lancée cet automne.

Par : Jean-Robert

Ils ont la condition physique pour avaler les kilomètres et l’envie de réussir. Ce mardi 9 novembre 2021, les Coursiers brestois lancent officiellement leur activité de livraison à vélo auprès des restaurants à Brest. Un partenariat a été signé avec trois établissements : Au P’ty lyonnais, So metiss et Sawatdi. Des discussions sont engagées avec d’autres restaurateurs.

« Une livraison propre et durable », tel est le crédo des Coursiers brestois. Qui ne visent pas seulement le secteur de la restauration, la distribution de colis et de courriers est également proposée.

Les quatre fondateurs, Yann Ciriani, Sébastien Loquen, Pierre Marchadour et Nicolas Brelivet, sont tous des anciens livreurs pour des plateformes de livraisons (UberEats et Deliveroo). Pointant « la dégradation des conditions de travail », ils ont décidé de s’unir pour créer leur propre service de livraison.

Côté Brest

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D’une centaine de livreurs à Brest lors de ses débuts, ils seraient aujourd’hui « plus de 300 », entraînant « une concurrence déloyale entre les scooters et les vélos », estime-t-il.

La plateforme propose un circuit « 100 % local », sans intermédiaire, du commerce au livreur puis au particulier. Une démarche qui se veut « militante », défendant un autre modèle écologique et social.

Ouest France

Les Coursiers brestois arrivent dans la jungle de la livraison.

Pourquoi tout miser sur le vélo ?
« Parce que c’est de loin le meilleur moyen de livrer en centre-ville, se garer, se jouer du trafic. Nous mettrons un point d’honneur à rouler en respectant les vitesses et le code de la route. Sans bruit, sans pollution, dans l’esprit de la livraison que nous défendons ».

Le Télégramme

(SOURCE) : fdesouche.com SOURCE / LIRE L'ARTICLE COMPLET