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Autonomie : Comme en Guadeloupe, des élus corses veulent également un débat

Alors que le gouvernement vient d'ouvrir la perspective d'une discussion dans l'île antillaise, des autonomistes corses veulent s'engouffrer dans la brèche.

Image d'illustration

Une idée qui fait tache d’huile. Après les propos du ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu sur la possibilité d’envisager une autonomie élargie pour la Guadeloupe, deux députés de Corse ont saisi la balle au bond et réclamé à leur tour ce samedi 27 novembre l’ouverture d’un dialogue autour de l’autonomie de leur île.

Vendredi, à l’occasion d’une allocution télévisée en marge de la crise sociale qui agite les Antilles françaises, le ministre s’est effectivement attiré l’ire d’une partie de la classe politique en expliquant être “prêt” à discuter d’autonomie. “Il n’y a pas de mauvais débats du moment que ces débats servent à résoudre les vrais problèmes du quotidien des Guadeloupéens”, a poursuivi le ministre, en assurant répondre à une demande faite en creux par les élus locaux.

Dans la continuité, Jean-Félix Acquaviva, député de Haute-Corse, a donc lancé ce samedi dans un communiqué un “appel solennel à un processus similaire en Corse” à celui proposé à la Guadeloupe.

“Le gouvernement est donc ‘prêt’ à parler de l’autonomie de la Guadeloupe comme une des solutions structurelles à apporter à cette crise. Il a fallu des violences, des nuits d’émeutes pour arriver à cette évidence. Cela ne manque pas d’interpeller”, s’est-il ému.



Les autonomistes, première force politique en Corse

Et de rappeler qu’en Corse “cela fait des années que le suffrage universel est clair et limpide sur ces questions en permettant à une large majorité de Corses de se déterminer de manière réitérée pour une autonomie législative de plein droit et de plein exercice”.

“Femu a Corsica (le parti autonomiste auquel il appartient, ndlr) appelle une nouvelle fois l’État à aller dans le sens de l’Histoire en installant un processus politique nouveau en Corse, tournant le dos aux vieux démons du centralisme exacerbé, voire d’une attitude coloniale”, a ajouté celui qui est également secrétaire national du parti du président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni.

De son côté, le député de Corse-du-Sud Paul-André Colombani (autonomiste) s’est demandé sur Twitter: “Qu’en est-il de la Corse où nous ne cessons d’amorcer le dialogue et de faire part de nos revendications de manière démocratique? Où nous travaillons pour faire évoluer notre statut? Où les nationalistes sont majoritaires?”, ajoutant: “L’État ne peut plus nous ignorer”.



En 2014, au terme de quatre décennies de lutte armée marquées par de nombreux attentats, le Front de Libération de la Corse (FLNC) avait annoncé déposer les armes. Depuis, les nationalistes ont remporté plusieurs scrutins importants et se sont imposés comme le courant politique majoritaire dans l’île, notamment lors des élections territoriales de juin.

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