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Algérie : les conditions du président Tebboune pour un « retour à la normale » des relations avec la France

Abdelmadjid Tebboune avait vivement critiqué les propos d’Emmanuel Macron sur la “rente mémorielle”, déclenchant une crise diplomatique entre Paris et Alger, rappelle BFMTV.

Image d'illustration

Après un premier pas de la part de l’Elysée début novembre, l’Algérie fait de même. Comme le relate BFMTV ce samedi 27 novembre, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a prédit que les relations entre la France et l’Algérie pourraient revenir « à la normale ». Il a toutefois émis quelques conditions auprès des médias algériens : « Que l’autre partie (la France) les conçoive sur une base d’égal à égal, sans provocation. » Le président algérien a poursuivi : « Nous sommes d’accord pour qu’on traite l’un avec l’autre pour ne pas nuire aux intérêts de chaque partie, mais nous n’accepterons pas qu’on nous impose quoi que ce soit. »

Macron avait « regretté » cette polémique

Début octobre, Emmanuel Macron accusait le système « politico-militaire » algérien d’entretenir une « rente mémorielle » en servant une histoire fictive de la colonisation à ses citoyens. Ses dires avait provoqué une crise diplomatique. Son homologue algérien avait rappelé son ambassadeur en France et interdit le survol du territoire par les avions militaires français mobilisés au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane. Abdelmadjid Tebboune avait prévenu qu’il ne ferait pas « le premier pas » pour renouer les relations avec Paris. Le chef de l’Etat français l’avait donc fait pour lui le 9 novembre dernier. Le gouvernement avait publié une déclaration aux airs d’excuses : « Le président de la République regrette les polémiques et les malentendus engendrés par les propos rapportés », avait fait savoir l’Élysée, assurant que « le président Macron a le plus grand respect pour la nation algérienne, pour son histoire et pour la souveraineté de l’Algérie ». Dès le lendemain, le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra s’était réjoui de ces déclarations « montrant du respect pour l’Algérie », et laissant ainsi entrevoir un début d’apaisement.

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