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Internement des homosexuels, racisme, meurtres de masse, machisme : pourquoi la gauche devrait déboulonner Ernesto “Che” Guevara - [VIDEO]

Samedi dernier, la gauche célébrait à l’unisson l’anniversaire de la mort du révolutionnaire Ernesto Guevara. Dressant un portrait angélique du célèbre argentin, ses héritiers ont fait l’impasse sur les parts d’ombres du « Commandante ».

Image d'illustration

Par : Nicolas Clément

« Qu’importe où nous surprendra la mort ; qu’elle soit la bienvenue ! Pourvu que notre cri de guerre soit entendu, qu’une main se tende pour empoigner nos armes, et que d’autres hommes se lèvent pour entonner les chants funèbres dans le crépitement des mitrailleuses et des cris de guerre victorieux. » C’est par ces mots qu’Ernesto “Che” Guevara concluait son dernier écrit politique, courant 1967. Griffonné au fin fond des montagnes boliviennes, où le révolutionnaire menait un détachement de guérilleros vers son ultime combat, le Message à la Tricontinentale fait aujourd’hui partie intégrante des écrits sacrés de la “gauche marxiste”. Et cela se comprend. Plus connu sous le nom de Créer deux, trois… de nombreux Vietnam, ce manifeste n’est pas seulement un vibrant plaidoyer pour l’internationalisme. Il est devenu un testament.

Le 9 octobre 1967, soit trois mois après la première lecture du texte à la tribune de la conférence de solidarité des peuples des trois continents, le « Commandante » tombe au champ d’honneur, criblé des balles de la CIA. Une rafale, et sa dépouille sans vie gît au fin fond du village de la Higuera en Bolivie. « Vise au cœur ! », crie-t-il à son bourreau avant de mourir. Une fin tragique et flamboyante qui sanctifie pour de bon le « Christ révolutionnaire », comme certains se plaisent encore à le nommer. Mais derrière l’égérie des “barbudos”, immortalisée par le célèbre cliché du Guerillero heroico d’Alberto Korda, se dissimule un personnage complexe, plus proche de Lénine et Mao que du Saint-Esprit.

Du voyage à motocyclette…

Né en 1928 à Rosario en Argentine, le futur compañero de Fidel Castro n’est pas exactement un fils du prolétariat souffrant. Issu d’une famille de la petite bourgeoisie d’ascendance aristocratique, le petit Ernesto Rafael Guevara de la Serna bénéficie d’une bonne éducation littéraire, historique et linguistique. Dès son plus jeune âge, sa mère lui enseigne d’ailleurs le français. Une langue perçue comme prestigieuse par sa famille et qu’il parlera couramment toute sa vie, comme en atteste cet entretien pour la Radio Télévision Suisse (RTS), tourné en 1964 :



Immergé dans un bain culturel militant, Guevara est élevé par des parents de gauche anti-autoritaire et une tante communiste, avec qui il entretiendra une correspondance politique toute sa vie. Un terrain favorable à l’endoctrinement qui ne pousse toutefois pas l’Argentin à faire sienne la cause du peuple durant ses jeunes années. Adolescent, il s’intéresse simplement à la poésie de Pablo Neruda, aux femmes et au rugby. La révolution attendra. Mais un événement va le précipiter sur la pente militante. À 24 ans, il arrête ses études de médecine et part visiter l’Amérique latine avec son ami Alberto Granado sur le dos de la poderosa, vieille bécane qui ne cessera de leur jouer des tours lors de leur périple. D’abord envisagé par les deux comparses comme une simple année sabbatique, le désormais célèbre Voyage à motocyclette (Mille et une nuits), conté par le “Che” lui-même dans ses carnets de voyage, s’apparente finalement à un véritable chemin initiatique aux forts relents don-quichottesques.

Traversant des contrées arides peuplées de paysans, d’Indiens, de Noirs, de mineurs et de lépreux, les deux bourgeois idéalistes sont confrontés à une misère brutale qui leur était encore parfaitement inconnue. Ému par les conditions de vie déplorables des “masses” sud-américaines, celui qui se présente comme médecin, bien qu’il n’ait pas encore obtenu son diplôme, développe une conscience politique de plus en plus radicale. Galvanisé par ses lectures marxistes et anarchistes de jeunesse, le jeune rêveur entame soudainement sa mutation révolutionnaire.

« Et je sais, car je le vois gravé dans la nuit, que moi (…), hurlant comme un possédé, je prendrai d’assaut les barricades ou les tranchées, je teindrai mon arme dans le sang et, fou furieux, j’égorgerai tous les vaincus qui tomberont entre mes mains », écrit-il dans une annotation, en marge de son carnet de voyage. Puis conclut enfin : « Je sens déjà mes narines dilatées, savourant l’âcre odeur de la poudre et du sang, de la mort ennemie. Je raidis déjà mon corps, prêt à la bataille et je prépare mon être comme une enceinte sacrée pour qu’y résonne, avec de nouvelles vibrations et de nouveaux espoirs, le hurlement bestial du prolétariat triomphant. » L’adolescent est mort. Le “Che” commence à prendre forme.

… à la lutte armée

Nombreux sont les jeunes gauchistes à s’être rêvés combattants révolutionnaires, brandissant le drapeau rouge par-delà les barricades. Infiniment plus rares sont ceux qui ont vraiment empoigné un fusil rouillé pour s’en aller déloger un dictateur sur une île tropicale. De toute évidence, le “Che” fait partie de la seconde catégorie de militants. Mais avant de devenir le soldat de la révolution que l’on connaît, Guevara connaît une phase d’engagement plus politique. Une fois son voyage avec Granado terminé, le “back-packer” retourne au pays pour y terminer ses études de médecine. Mais pas question de rester croupir à Buenos Aires pour y soigner les petites véroles de la bourgeoisie. À peine son diplôme en poche, le voilà qui repart en vadrouille sur le continent, des rêves sanglants plein la tête.

Bolivie, Pérou, Équateur, Panama, Costa Rica, Honduras, Nicaragua, Salvador, Guatemala… C’est dans ce dernier pays en particulier qu’il « découvre la triste réalité du continent, la pauvreté, la surexploitation, la violence, l’arrogante colonisation nord-américaine », raconte l’Humanité. Il y rencontre aussi Hilda Gadea Acosta, qui deviendra sa première femme et la mère de ses enfants. Pour le moment, elle est surtout son mentor politique. En contact avec l’Alliance populaire révolutionnaire américaine, la Péruvienne présente Ernesto à ses camarades. Pris dans le tourbillon de la politique locale, il décide de rester faire ses classes de guérillero au Guatemala. Un choix décisif qui scelle son destin pour les années à venir.

Mords et fuis, attends, épie, reviens mordre et fuis à nouveau, et ainsi de suite, sans laisser de répit à l’ennemi

Dans ce nouveau pays, Guevara goûte à l’échec pour la première fois de sa courte vie. Sous ses yeux, le gouvernement progressiste de Jacobo Árbenz Guzmán est brutalement renversé à l’aide d’un coup d’État fomenté par la CIA. Une défaite cuisante qui laissera des traces indélébiles sur le jeune “Che”. À compter de cet événement, il se méfie systématiquement des staliniens, dont il méprise la passivité ainsi que la soumission aveugle aux ordres de Moscou, et cultive un profond désir de vengeance à l’endroit des “yankees”. Un bilan difficile à digérer pour une première expérience politique. Mais son escale au “pays de l’éternel printemps” n’aura pas été vaine. C’est sur cette terre qu’il rencontre pour la première fois des membres du Mouvement du 26 juillet, groupe révolutionnaire cubain dirigé par un mystérieux individu nommé Fidel Castro. Mais ce personnage clé de l’histoire d’Ernesto n’apparaît que plus tard. À l’époque, il croupit encore dans les geôles de son île natale pour avoir fomenté une première tentative révolutionnaire dans son pays…

En 1954, le médecin est contraint de fuir le Guatemala pour aller se réfugier au Mexique, pays de Zapata où il serre pour la première fois la main du futur “Leader Maximo”, présenté à lui par l’intermédiaire de son frère Raúl Castro. Dès les premiers instants de leur rencontre, les deux hommes sont comme hypnotisés. À huis-clos, ils passent la nuit entière à discuter politique, fumant cigare sur cigare. Le lendemain, celui que les Cubains nomment désormais “Che” (“mec”), du fait de son drôle d’accent argentin, est engagé dans les troupes de Fidel. Deux ans plus tard, il embarque sur le Granma, navire de fortune qui l’emmènera dans la Sierra Maestra en compagnie de 82 guérilleros mal équipés… mais prêts à en découdre.

Hasta la victoria siempre !

Ici commence la légende révolutionnaire. D’abord simple médecin de la guérilla, le “Che” devient rapidement capitaine puis commandant de sa propre colonne. À lui seul, il forme des dizaines de nouvelles recrues, soigne les blessés, contrôle des pans entiers de l’île de Cuba et construit des bases fixes au milieu de la jungle dont l’organisation impeccable surprend jusqu’aux officiers de Batista. Mais surtout, il mène la vie dure à l’ennemi. Sa tactique de combat ? Le “Che” la résume en une phrase dans son célèbre manuel militaire La guerre de guérilla (Petite collection Maspero) : « Mords et fuis, attends, épie, reviens mordre et fuis à nouveau, et ainsi de suite, sans laisser de répit à l’ennemi. »

Sa stratégie ? Celle du “poisson dans l’eau”, chère à Mao Zedong. Empreint d’un fort complexe de l’étranger et d’une volonté d’acquérir le soutien des Guajiros, paysans cubains des montagnes, Ernesto ne manque pas une occasion de soigner, nourrir ou alphabétiser les familles en difficulté qui croisent son chemin. Quitte à enrôler quelques locaux dans l’aventure et allumer ainsi de nouveaux “foyers révolutionnaires”… À condition qu’ils soient déjà armés, bien entendu. Une méthode de guérilla que l’Argentin théorisera en compagnie de l’intellectuel français Régis Debray dans Révolutions dans la révolution (Petite collection Maspero), donnant naissance au courant du “foquisme” (de foco, “foyer” en espagnol).

Brillant commandant de guérilla, Guevara n’en reste pas moins un communiste “le couteau entre les dents”, assumant un goût prononcé pour le meurtre. « Me voici dans la jungle cubaine, vivant et assoiffé de sang », écrit-il à sa femme juste après le débarquement du Granma. Voilà qui semble confirmer que “Staline 2”, pseudonyme avec lequel il signe ses missives dès son arrivée sur l’île, n’a pas attendu la fin de la guérilla pour agrémenter ses élans poétiques d’un esprit macabre. Mais à l’instar de ses maîtres à penser de la révolution d’octobre, cet idéologue chevronné n’ôte jamais la vie sans que son acte ne soit “dialectiquement nécessaire”. Marxisme-léninisme oblige. Paysans opposés aux idéaux de la révolution, guérilleros ayant volé un bout de ration, “traîtres” et “infiltrés” supposés… « La vie d’un révolutionnaire commence le jour où il pose sa première bombe », disait l’homme au berret. Elle s’arrête avec une balle dans le crâne selon le bon vouloir du commandante, pourrait-on ajouter.

Passés les jours de gloire de la guérilla cubaine. Guevara occupe plusieurs postes au sein du gouvernement révolutionnaire : ministre de l’Agriculture, directeur de la banque centrale… et procureur de la prison de la Cabaña. Une dernière fonction qui vaut à la vitrine “romantique” du castrisme d’écoper d’un nouveau surnom, spécialement choisi par les Cubains : « Carnicerito [le petit boucher]. » On comprend pourquoi. À la tête du tribunal révolutionnaire, le “Che” exerce le pouvoir avec la consigne très claire de faire tomber des têtes. Une tâche qui ne le fait pas trembler d’un pouce. « Il a retenu une leçon [du Guatemala] qui lui sera précieuse à Cuba : ne jamais épargner les prisonniers politiques », rappelle Slate. D’après Jon Lee Anderson, auteur de Che, une vie révolutionnaire (Grove Press), il procède à environ 550 mises à mort en quelques mois, au cours de l’année 1959. Systématiquement présent lors des exécutions, fumant paisiblement son havane, le juge rouge ne fait montre d’aucune pitié envers ses victimes.

La plupart des condamnés sont certes des anciens partisans de Batista, mais une minorité d’entre eux n’a pourtant aucun lien avec le dictateur. Démocrates, opposants de gauche, déserteurs, soldats… Tous les « contre-révolutionnaires » sont mis dans le même panier et jugés sans procès équitable ni défense, parfois-même selon l’intensité des cris de l’audience. Mais n’est-ce pas là le sort de toutes les prises de pouvoir violentes que de sombrer dans l’épuration au lendemain de la victoire ? « Citoyens, vouliez-vous une révolution sans révolution ? », tonnait déjà Robespierre à la Convention, justifiant les Massacres de septembre 1792. « Nous avons fusillé ; nous fusillons et nous continuerons de fusiller tant qu’il le faudra », ajoute le “Che” en 1964, à la tribune de l’ONU. « Nous sommes dans une lutte à mort. »



Homophobie, machisme, racisme : que fait la gauche ?

Loin de l’image d’Épinal du guérillero romantique, Ernesto Guevara s’illustre après la révolution comme un redoutable bureaucrate, prêt aux pires extrémités pour servir ses idéaux révolutionnaires. « Nous ferons l’homme du XXIe siècle nous-mêmes. Nous nous forgerons dans l’action quotidienne en créant l’homme nouveau avec une nouvelle technique », promet-il dans Le socialisme et l’homme à Cuba (Petite collection Maspero). Comme à son habitude, l’icône du gauchisme international agit en conséquence. Promu dirigeant de la Réforme agraire, président de la Banque nationale, puis ministre de l’Industrie, bien qu’il n’ait aucune formation en la matière, Guevara tente d’émanciper son rocher du diktat de la marchandise, jouant ainsi un rôle central dans l’effondrement de l’économie cubaine.

Son obsession de la planification ruine d’abord la production du sucre, principale marchandise produite par Cuba, qui doit en importer sous son mandat… Sur le plan agricole, il ne rend pas “la terre aux paysans”, comme il le prétendait dans la Sierra Maestra, mais crée de grandes coopératives qui ne parviendront même pas à nourrir la population. Aujourd’hui encore, les Cubains souffrent de pénuries alimentaires dues à cette organisation dogmatique héritée du “Che”. Ne reste plus que ses exploits bancaires. Refusant de céder aux injonctions “impérialistes” des États-Unis qui refusaient à Cuba le droit de raffiner du pétrole soviétique, “l’éminence rouge” de Fidel décide de nationaliser les raffineries du pays. La décision provoque l’ire des Américains qui rompent toutes relations commerciales avec le régime castriste, alors obligé de se tourner vers le bloc de l’Est et les non-alignés. Peu à peu, cette nouvelle proximité des insulaires avec leurs ennemis géopolitiques inquiète les Américains. En 1962, l’embargo commence à étrangler l’économie cubaine. C’est la banqueroute.

Les Noirs, ces représentants de la splendide race africaine qui ont gardé leur pureté raciale grâce à leur manque de goût pour le bain

En définitive, la seule trace de triomphe économique qui reste du “Che” à Cuba est sa signature sur les billets de banque… Mais un bureaucrate reste un bureaucrate. Borné, il attribue son échec au trop faible engagement des Cubains dans l’effort révolutionnaire. Pour remédier aux torts moraux du Peuple, avec un “P” majuscule, l’ancien idéaliste au grand cœur lance la construction d’Unités militaires d’aide à la production, visant à punir « les crimes contre la morale révolutionnaire ». Entourés de barbelés, ces “goulags des tropiques” abritent aussi bien des industriels coupables de corruption que des criminels. Mais aussi « les hippies, les homosexuels, les témoins de Jéhovah, les artistes idéologiquement diversionnistes » et les « garçons efféminés », explique l’historien Vincent Bloch au Point. Toujours à cheval sur l’idéologie, le gouvernement se fend alors d’un slogan reminiscent des “heures les plus sombres” pour justifier sa dérive concentrationnaire : « Le travail fera de vous des hommes. »

Ces camps de rééducation ferment leurs portes en 1968, mais il faut attendre l’an 2010 pour que Fidel Castro passe aux aveux. « Si quelqu’un doit en assumer la responsabilité, c’est moi », assume-t-il enfin dans les colonnes du journal mexicain la Jornada. Une déclaration qui, semble-t-il, n’a pas suscité le moindre émoi dans les rangs du Nouveau Parti anticapitaliste… Tout comme les déclarations racistes du “Che” dans le Voyage à motocyclette, sur « les Noirs » : « ces représentants de la splendide race africaine qui ont gardé leur pureté raciale grâce à leur manque de goût pour le bain. » Sans doute est-il également inutile d’évoquer son machisme patenté : « Si c’est une fille, balance-là par le balcon ! », écrit-il à sa femme enceinte, rieur. Souvent occultée par la gauche, qui préfère se répandre sur sa mort héroïque en Bolivie ou sur l’échec du “foquisme” au Congo, la part d’ombre du « Commandante » a tout de même finit par faire surface. Même Régis Debray, intellectuel français ayant rejoint Guevara pour combattre à ses côtés en Bolivie, a fini par avouer qu’« il était adepte du totalitarisme jusqu’aux derniers cheveux du corps ».

54 ans après sa mort, le “guérillero héroïque”, démodé, ne fait plus rêver les enfants de la classe moyenne occidentale. Réduit à un vulgaire produit de consommation, l’égérie marxiste n’est plus qu’un vague souvenir d’une hégémonie culturelle passée, ornant les rebords de quelques tasses poussiéreuses au fond des placards. À croire que l’internationalisme n’a plus le vent en poupe en Europe. Ainsi, peut-être serait-il temps pour la gauche, si l’envie lui prend de ressusciter ses vieilles idoles, de reconnaître enfin qui était vraiment le “Che”. À savoir : un ardent défenseur de la patrie s’étant laissé aveuglé par les chimères du marxisme-léninisme. Oui, à l’instar de l’anarchiste russe Michel Bakounine, Guevara était avant tout un « patriote de toutes les patries opprimées ». Ainsi, s’il est un mot d’ordre que les derniers nostalgiques du « Commandante » devraient se réapproprier, c’est bien celui que ce dernier hurlait avant de charger contre les lignes ennemies : « La patrie ou la mort ! » Car telle est l’alternative qui se pose à la gauche en cette deuxième décennie du XXIe siècle.



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