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Face à la vague migratoire, une douzaine de pays plaide pour la construction de murs aux frontières de l’UE

Plusieurs ministres européens chargés de la question migratoire ont demandé, vendredi 8 octobre, que l’Union européenne finance l’érection de murs sur les frontières extérieures, rapporte « Le Monde »

Image d'illustration

Par : V.A.

La question des migrants embarrasse l’Union européenne, divisée entre ses grands principes et la réalité du terrain, rapporte Le Monde. Vendredi 8 octobre, les ministres de chaque État en charge des questions d’immigration étaient réunis à Luxembourg pour évoquer la question des « pushbacks », c’est-à-dire le refoulement des migrants à la frontière sans étudier leur demande d’asile. Une pratique interdite par les règles de l’UE qui fait polémique depuis la diffusion d’images montrant des débordements violents de la part des gardes-frontières dans différents pays.

Des murs payés par l’UE ?

La commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a dénoncé une « normalisation de la violence ». Mais les États aux frontières de l’Union, et donc en première ligne face aux flux migratoires, renvoient l’UE à ses responsabilités. « Nous n’allons pas nous excuser, nous protégeons les frontières extérieures et luttons contre les réseaux de trafiquants », a lancé le ministre grec des Migrations, cité par Le Monde. Même son de cloche du côté de la Lituanie et de la Pologne.

Les deux États sont confrontés à un afflux de migrants irakiens organisé par la Biélorussie, en réponse aux sanctions diplomatiques imposées par Bruxelles à Minsk. Ils demandent donc que l’Europe finance la construction de murs aux frontières, mesure qui selon eux va bénéficier aux 27 membres. Ils ont reçu le soutien de dix autres pays, signe que la question est loin d’être marginale au sein de l’UE. Mais un porte-parole de la Commission européenne a écarté cette possibilité, arguant que « les fonds européens ne peuvent servir qu’aux systèmes de gestion intégrée des frontières ». Les ministres européens se sont également penchés sur la question des Afghans, alors que l’ONU a demandé que les pays de l’UE en accueillent 42 500 sur cinq ans.



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