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« Ça existe, et il faut qu’on en ait conscience »: À CentraleSupélec, le choc après l’ouverture de l’enquête pour viols et agressions sexuelles

L’enquête interne à la prestigieuse école d’ingénieur a révélé des chiffres particulièrement glaçants. Une enquête préliminaire a été ouverte pour harcèlements sexuels, agressions sexuelles et viols.

Image d'illustration

Par : GAIA - DREUZ L / Source : Bfmtv

Choqués, sidérés, parfois en colère. Voici comment réagissent les élèves de CentraleSupélec, la prestigieuse école d’ingénieurs de Gif-sur-Yvette (Essonne) qui fait l’objet d’une enquête pour des faits de viols, agressions et harcèlement sexuels en son sein.

Au total, selon un rapport interne à l’école, 20 femmes et 8 hommes auraient subi un viol, et 46 femmes et 25 hommes se sont dits victimes d’une agression sexuelle. Enfin, au sein de cette même étude, 51 femmes et 23 hommes ont affirmé avoir subi du harcèlement sexuel. Dans 9 cas sur 10, les agresseurs étaient d’autres élèves et les faits se seraient produits dans le cadre associatif ou dans la résidence étudiante de Gif-sur-Yvette. Un constat et des chiffres glaçants.about:blank

« Ça existe, et il faut qu’on en ait conscience. J’en ai déjà vécu et je n’ai pas peur de le dire, et ça arrive en soirée plus fréquemment qu’on ne le croit », témoigne une élève.

Cette enquête anonyme sur le sujet du sexisme avait été menée par une association féministe au mois de juin dernier, auprès de plus de 2300 élèves.

Des faits qui remontent à l’année scolaire dernière

Mais les résultats ont révélé des faits particulièrement graves, qui auraient eu lieu lors de l’année universitaire qui vient de s’écouler. La présidente de l’association, Ibtissam Hamich, elle aussi était loin de s’attendre à un tel constat. Car jusqu’ici, aucun signalement n’avait été fait.

« Ça montre quand même qu’il y a des personnes qui ont du mal à s’exprimer et à parler de ce qu’elles ont vécu, quand ce n’est pas anonyme. Et c’est aussi sur ça qu’on a besoin de travailler », estime-t-elle.

L’école se portera partie civile en cas de plainte

Le directeur de l’école Romain Soubeyran avait dans un premier temps réagi par communiqué, s’estimant « sidéré » par les résultats de l’enquête, et dénonçant des « situations inacceptables ». Au micro de BFMTV, il appelle les victimes à prendre la parole et assure qu’elles auront le soutien de l’établissement dans leur démarche.

« Si une plainte est déposée, l’école se portera systématiquement partie civile, quel que soit l’impact que ça puisse avoir sur l’image de l’école », assure Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupélec. « Et je dis ça aussi vis-à-vis d’agresseurs potentiels, pour leur dire ‘n’imaginez pas que vous serez protégés par l’école qui aura peur pour sa réputation, si les faits sont révélés ».

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet d’Evry, confiée à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Palaiseau. La première étape sera d’essayer d’identifier les victimes avant de pouvoir vérifier les faits, et trouver les agresseurs présumés.


(SOURCE) : dreuz.info LIRE L'ARTICLE COMPLET



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