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Manche « bateaux d’appâts » : les nouvelles tactiques des migrants pour déjouer les contrôles

Malgré les tentatives d’enrayer les départs de migrants vers le Royaume-Uni, les autorités se heurtent à des migrants et passeurs qui adaptent leurs techniques, malgré les risques, relate vendredi 24 septembre franceinfo.

Image d'illustration

Par : V.A.

Environ 6 200 migrants ont tenté de traverser la Manche en 2020 pour rejoindre le Royaume-Uni. Sur les huit premiers mois de 2021, ils étaient déjà plus de 15 000, rappelle franceinfo. Malgré les moyens déployés pour tenter d’empêcher les départs, les migrants et réseaux de passeurs s’adaptent à chaque fois. Par conséquent, il devient de plus en plus compliqué pour les forces de l’ordre d’empêcher la mise à l’eau des embarcations.

Prises de risques et « bateaux d’appâts »

A l’origine, le phénomène était centré sur Calais, point de départ des ferrys et du tunnel sous la Manche. Mais entre une sécurisation massive du site et un ralentissement du trafic lié à la pandémie, la route n’est plus attractive pour les migrants. D’où le recours à de petites embarcations pour traverser dans ce secteur, là où le bras de mer est le plus étroit. De nouveaux moyens ont été déployés pour contrer le phénomène, avec la promesse d’un soutien financier de Londres. Mais, les candidats à la traversée n’hésitent pas à prendre davantage de risques pour éviter les forces de l’ordre. « Le phénomène a d’abord été observé dans le Calaisis […]. Il concerne désormais toute la côte, qui représente un littoral très vaste à surveiller », explique à franceinfo la préfecture maritime.

De plus, les passeurs modifient leurs méthodes selon le ministère de l’Intérieur, notamment en envoyant des « bateaux d’appâts » avec quelques migrants parmi les plus pauvres, pour pouvoir détourner l’attention des autorités de navires plus grands. Ils profitent par ailleurs de la politique de non-interception en mer, jugée trop dangereuse pour les passagers. Une fois les embarcations mises à l’eau, elles ne seront arrêtées que dans le cas d’une mission de sauvetage. Environ 3500 personnes ont été secourues en 2021.



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