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Deux hommes, deux styles, une même haine : à son procès, Benalla face à son ancien chef

Ce 16 septembre aura été l'occasion de pas moins de neuf heures de face-à-face tendu entre Alexandre Benalla et son ancien supérieur à l’Élysée, le préfet François-Xavier Lauch, chef de cabinet du président. Entre les deux hommes, une rivière de haine et un faux document.

Image d'illustration

Par : Laurent Valdiguié / marianne.net

« Un chat est un chat, ce n’est pas un animal à poils. Il faut être précis, monsieur Benalla. Quelqu’un qui ne dit pas la vérité, il ment. » Isabelle Prévost-Desprez, la présidente du tribunal correctionnel, fatigue. Neuf heures durant, ce jeudi 16 septembre, elle tourne en rond. Elle tape des balles face à un mur qui les renvoie toutes une à une, à l’identique. À la barre, Alexandre Benalla tangue. Physiquement, il se balance, basculant sa grande masse d’une jambe sur l’autre. Verbalement, il se défend d’invraisemblance en invraisemblance. Mais il tient son cap contre vents et marées, content de lui. Imperturbable. Agaçant.

À ses côtés, sur le banc des parties civiles, François-Xavier Lauch, l’ancien chef de cabinet de l’Élysée, se maîtrise. Sur le papier, ce préfet, aujourd’hui directeur adjoint de cabinet de Gérald Darmanin à l'Intérieur, était le supérieur hiérarchique d’Alexandre Benalla à l’Élysée. « On n’était pas de la même caste », a dit ce dernier lors de l’enquête. Il est vrai que tout oppose ces deux hommes. Devant le tribunal, ils ont la même tenue, le même costume bleu sombre, la même chemise blanche, mais Benalla est rond quand Lauch est longiligne. Benalla est volubile et parle haut quand Lauch est plutôt économe de mots et s’exprime d’une voix basse.

« Le seul patron de l’Élysée, tout le monde le connaît, c’est le président », lance Benalla, résumant d'une phrase que si Lauch était son chef hiérarchique, ce n’était pour lui qu’un chef de pacotille. L’a-t-il seulement prévenu, le 1er mai, qu’il se rendait à une « mission d’observation » sur une manifestation ? « Non, je n’avais pas à le faire, je n’avais pas à le prévenir quand je me rendais aux toilettes », se défend le jeune Benalla. Lauch hausse les épaules : « Disons que j’aurais apprécié d’avoir été avisé, et je pense même que cela aurait été normal. » Après le 1er mai, le chef de cabinet résume en une phrase sa relation avec son chargé de mission : « je n’avais plus confiance. » […]    [La suite est réservée aux abonnés.]


(SOURCE) : marianne.net LIRE L'ARTICLE COMPLET



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